Les grands sables

Au-delà des oasis et des sables blancs du Nefzaoua, à une ou deux heure(s) de pistes, s' élèvent les premières dunes de sable ocre du Grand Erg Oriental...

Les grands sables, ce sont ceux du Grand Erg oriental, le plus vaste complexe dunaire du Sahara du Nord. Une gigantesque « bac à sable » de 500 km sur 300 km, s'étendant sur la Tunisie et l'Algérie. Un réseau inextricable de dunes entremêlées entre elles. Chaque dune, avec une exposition différente au vent, est ainsi unique par sa forme et ses dessins. Des dunes pouvant atteindre 250 m de hauteur. Dans le creux d’une dune, parfois, une touffe de grandes herbes ou un arbre mort.

Les grands sables...Les grands sables...

Et si vous vous offriez un « bain de sable » au cœur de ces paysages mythiques ?
Une semaine au milieu de nulle part,
sur les chemins de sable en caravane traditionnelle,
ou en campement et balades en étoile.

Rendez-vous pour une immersion immédiate dans le Grand Erg oriental !

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Paysage: 
4
Difficulté: 
2
Durée: 
1 semaine

Points forts – Points faibles

Description: 

Points forts

  • Avec ces hautes dunes, c'est le désert des cartes postales, celui dont rêve l'apprenti saharien... Des paysages mythiques à juste quelques heures de Paris.
  • Au cœur des hautes dunes émergent ici et là des « montagnes », plateaux tabulaires. Tembaïn est la plus connue.
  • Vous êtes réellement dans le Grand Erg Oriental – et pas seulement à ses abords. La 1ère ville est à pas moins de 80 km, et plus !
  • Plus loin, moins accessible, le Grand Erg Oriental n'est « visité » que par les mordus du désert.
  • Le Grand Erg Oriental est encore habité par les derniers vrais nomades. Vous aurez peut-être la chance de les croiser, aux rares points d'eau, ou sur votre chemin.

Points faibles

  • En plus des trajets sur route de l'aéroport à Douz (ou autre ville d'étape), vous devez ajouter quelques heures de pistes en 4x4 pour rejoindre le point de départ de votre randonnée chamelière. Idem pour le retour. Sur un circuit d'une semaine, ces trajets supplémentaires raccourcissent votre séjour réel dans le désert.
  • Tout séjour ou circuit dans le Grand Erg Oriental est nettement plus cher que dans le Nefzaoua. Pour 3 raisons principales :
    • Les trajets supplémentaires en 4x4, sur pistes sahariennes
    • Les trajets « à vide » sur plusieurs jours des chameliers et de leurs dromadaires pour rejoindre le point de départ de votre randonnée chamelière et pour leur retour.
    • Les points d'eau sont rares dans le Grand Erg Oriental, ce qui oblige à partir avec de plus grandes réserves d'eau, donc de dromadaires avec leur chamelier, particulièrement dans les saisons chaudes.
  • Le mont Tembaïn est devenu un passage fréquenté, avec un campement fixe et même un café ! Nuissances sonores possibles par les 4x4 et les quads qu'y s'y rendent. Mais le Grand Erg Oriental est grand et beaucoup d'autres circuits, plus loin des sentiers battus, sont possibles.
  • Les points de départ et de retour des randonnées chamelières doivent être accessibles aux 4x4. Ce sont des zones plates, souvent pas très belles, avec toutes les traces des nombreux passages.

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Arrivée dans le Grand Erg Oriental

Vous quittez Douz en 4x4, direction le Sud, direction le Grand Erg Oriental. La route est longue, un peu monotone. Il vous faudra encore contourner le Parc National saharien de la région de Djebil. Quelques heures plus tard, vous êtes enfin arrivés !
Les chameliers vous attendent déjà près du puits. Eux sont partis il y a deux jours de Douz ou de leur village avec les dromadaires et tout le chargement. Pour vous, c’est une immersion immédiate dans le Grand Erg oriental.

Les chameliers vous attendent ici. Ils auront déjà préparé le déjeuner pour vous. Moment extraordinaire où l'on se rend compte que l'on a quitté Paris la veille et que l'on est là, dans les dunes du Sahara…

Dès la fin du déjeuner, vous partez vers l’immensité grandiose d’un champ de dunes qui s’étend devant vous. A dos de dromadaire ou à pied à côté de la caravane, vous savourez ce silence qui vous paraît total ce premier jour. De jour en jour, vous saurez entendre des bruits, les bruits de la vie du désert : le gazouillement d’un oiseau, le cliquetis d’un insecte sur le sable, le murmure du vent dans un buisson …

Mais ce premier jour, vous avez trop de choses à découvrir. Les premières dunes, la couleur changeante du sable, un arbre perdu au milieu du désert. L’incroyable finesse du sable que vous ne vous lassez pas de toucher. Le ciel d’un bleu intense, l’air pur, la chaleur du soleil.

Vous avancez au rythme lent de la caravane. C’est le rythme naturel du dromadaire. C’est aussi le rythme idéal pour voir, écouter, respirer, le rythme pour revenir aux choses simples et essentielles, pour se retrouver. A vous le voyage intérieur du haut d’un dromadaire ou l’isolement du marcheur.

Le jour et la chaleur déclinent. C'est le moment d'installer le bivouac, la grande tente nomade et le camp autour du feu.
On est un peu perdu, tout est nouveau : premier coucher de soleil sur un horizon infini, premier couscous assis dans le sable, première veillée au rythme du darbouka, première nuit sous la voûte étoilée…

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Une immersion immédiate...

"Comment décrire ce voyage. Difficile. Il faut l’avoir vécu pour comprendre toute l’intensité de ces paysages, toute la sérénité qui s’en dégage. Je reviens transformée, mais par quel miracle. La peur m’envahissait avant de partir, peur des bêtes, peur du manque d’hygiène, peur d’attraper quelque chose….etc….et à la descente de l’avion, l’arrivée à Djerba, le lendemain le départ pour Douz en petit car, puis après le restaurant le départ en 4/4 pour l’inconnu à 70 kilomètres de Douz en plein désert. Et l’immersion immédiate à 15 h 30 débarqués du 4/4 avec nos bagages devant 5 chameliers et 11 dromadaires….. Pas de temps à perdre on marche. Donc pas de question à se poser, les bagages sont arrimés sur les bêtes, pas un mot, et on marche….. Il n’y a rien à demander, il faut suivre. Et là curieusement tout s’envole, plus de peurs, plus de questions. Il faut y aller….. la marche dure environ une heure et demi, et déjà on se retrouve au milieu de nulle part. Du sable du sable et encore du sable. Ce sera notre univers pendant 5 jours pleins.

Le camp est vite monté par les nomades. Rien de bien compliqué, quelques piquets de bois de dimensions prévues par eux…. Une simple toile apparemment en laine. Une tente berbère des plus rustique. Et voilà. 6 matelas disposés à même le sable et voilà le campement est fait. Nous devons chercher du bois pour faire le feu afin de préparer le repas. Cela aussi sera notre lot de tous les jours, deux fois par jour. Midi et soir, celui du matin étant mis de côté, car on se lève tôt. Et lorsque nous nous levons les chameliers eux sont déjà autour du feu à préparer notre thé, café et à faire le pain.(ou molla) Ce dernier est fait 3 fois par jour par Ali. Malaxage dans une sorte de cuvette, simplement farine eau et sel et cela malaxé d’une certaine manière, puis aplati et mis dans la braise, une galette en fait, avec parfois du sable dedans et qui craque sous les dents, et aussi des petits morceaux de bois qui ne sont pas partis en sortant de la braise. Mais que c’est bon !

Voilà donc notre première nuit après la chorba toute simple de la veille. Des légumes dans de l’eau, des épices et des pâtes. Ce menu sera lui aussi toujours identique, avec parfois, de l’orge, ou des céréales différentes. On la trouvera toujours excellente. De toutes façons il n’y a rien d’autre. Trois au quatre dattes en dessert, un thé vert pour ceux qui veulent et hop au lit. On ne traîne pas, nous sommes fatigués." [...]

Noëlle
Marche au rythme des chameaux & Qi Gong – février 2009

Lire la suite du voyage de Noëlle...

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Dunes & Montagnes

Dunes...

Des hautes dunes à perte de vue, imbriquées les unes dans les autres. Vous êtes ici dans le Grand Erg oriental, le plus vaste complexe dunaire du Sahara du Nord.

Contrairement aux idées reçues, les ergs (étendues de sable) ne couvrent pas plus de 20 % de la surface du Sahara. Ce circuit dans le Sahara tunisien vous offre donc la chance de vous abandonner dans les paysages symboliques des déserts chauds, la mer de sable.

Le guide fraie un passage pour la caravane parmi les dunes, cherchant le chemin le plus facile pour les chameaux. Vous pourrez suivre ses traces et profiter du sable dur déjà foulé. Vous pourrez aussi marcher de crête en crête : le sable y est plus mou, mais votre peine sera largement compensée par les vues enivrantes qui se perdent jusqu'à l'infini.

Les dunes. C’est l’image même du désert. La quintessence de cet environnement sec et ondulant, qui a des airs de mer de sable (c’est cliché mais bien vrai). Les dunes, comme le désert, changeant constamment en fonction des vents et des zones où l’on se trouve. Ainsi, les grandes dunes nues, qui peuvent dépasser 200 mètres de hauteur, succèdent à des dunes moyennes ponctuées de végétation et à des dunettes, entre lesquelles l’épiderme du désert, une plaine aride et caillouteuse, peut être entrevue. Se retrouver seul au milieu des dunes, haut perché sur une hauteur depuis laquelle l’horizon entier est empli de centaines de doux bombements dorées sur lesquelles jouent l’ombre et la lumière, voilà une expérience inoubliable, presque transcendante. On se sent tout petit et tout fragile dans ce monde ô combien beau mais, aussi, ô combien dangereux pour l’étranger. Car on ne devient pas citoyen du désert, on le naît.*

... Montagnes

C’est au beau milieu de cette mer de sable dorée que s’élève Tembaïn. C’est une montagne tabulaire d’environ 200 m, érodée au fil du temps par le vent. Du haut de ce plateau, vous serez envahis par cette sensation grisante d’être enfin seul au monde au milieu de cette immensité dunaire qui s’offre à vous…

Nous voilà sur Tembaïn. Sommet rêche couvert de pierres lunaires, de petits cairns montés par les voyageurs de passage et de touffes rabougries de végétation, parmi laquelle se trouve la shieh, thé saharien. Pendant que nous contemplons le panorama, Khalifa empli le rebord de sa veste de cette plante odoriférante que nous boirons plus tard avec le thé. Après une escale de 30 minutes, nous redescendons par l’autre versant en empruntant un sentier bien marqué. Alors que nous sommes presque rendus, le grondement aigu d’un groupe de motocross se fait entendre. Ils arrivent bientôt en trombe devant Tembaïn (et devant nous), s’arrêtent, prennent quelques photos et, au bout de 3 minutes, redémarrent leurs engins et disparaissent vite fait à l’horizon. « Ces gens-là vont retourner chez eux, montrer ces photos à leurs amis et dire : « je suis allé à Tembaïn » », nous dit alors Khalifa. « Mais ils n’ont rien compris, et, surtout, ils n’ont rien vu », ajoute-t-il.*

*Chroniques québécoises de Catherine & Vincent
Tembaïn, montagne sacrée - Janvier 2007

Lire les chroniques québécoises de Catherine & Vincent

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Sables rouges

La région de Ksar Ghilane se distingue par ses "sables rouges".

Ne vous attendez à du sable rouge écarlate ! En fonction du moment de la journée, de la luminosité, il vous paraîtra finalement parfois très clair, parfois d'un ocre plus profond.

C'est seulement après une pluie que son nom prend tout son sens. En effet, il devient alors vraiment rouge, d'un constraste saisissant avec le ciel redevenu bleu et les arbustes aussitôt reverdis !

Une autre de ses particularité est que ici, l'erg - le désert de sable - côtoie le reg - le désert de pierres.

Une véritable barrière de hautes dunes se faufile entre les deux, partant de l'oasis de Ksar Ghilane jusqu'à la pointe tout au Sud de la Tunisie. Un contraste saisissant du haut de cette barrière de sable : de part et d'autre, l'infini. Une vue à 360°sur un monde minéral qui s'étend de toutes parts. Au milieu, vous...

Et sous ce monde minéral coulent des sources d'eau...
Des sources d'eau chaude comme à Ksar Ghilane où il fait bon se baigner après plusieurs jours de désert et un peu plus au Sud du côté de Ain Essbat.
D'autres points d'eau où de quelques familles nomades se ravitaillent et font boire leurs troupeaux.

Sables rouges, après une pluie...Sables rouges, après une pluie...

Vos hôtes nomades

Ceux qui vous accompagnent dans cette région du Grand Erg Oriental sont pour la plupart installés avec leur famille à Ksar Ghilane où ils s'occupent de leur palmeraie et de leur bétail.

Ksar Ghilane est une petite oasis née d'un forage et irriguée par une source d'eau chaude. Un village s'y est alors construit, fait de quelques maisons en dur, offertes par le gouvernement tunisien. Comme il n'y a pas de réseau électrique, chaque maison dispose d'une plaque photovoltaïque pour son propre éclairage. Il existe aussi une école primaire et un dispensaire.

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Faune et flore

Dans le désert se cache aussi la vie... Etroitement encerclés entre les dunes, les fonds de cuvettes réceptionnent les moindres gouttes de pluie ou de rosée. Miracle de l’eau en plein cœur de l’erg. Herbes, buissons, arbustes et vie animale.

Vous pourrez croiser des animaux typiques du désert aux abords du Parc National saharien, ou tout au moins déceler leurs traces : gerboises, chacals, fennecs, parfois même des gazelles et une multitude de reptiles dont le varan des sables.

Si cela vous intéresse, les chameliers vous apprendront à reconnaître les différentes traces que peuvent laisser les animaux sur le sable. Savoir reconnaître les traces est indispensable à tout nomade et ils y sont attentifs sans cesse, même quand vous les voyez occupés à tout autre chose.

Ils vous feront découvrir également les plantes du désert : celles qu’apprécient tout particulièrement les dromadaires, celles qui guérissent, les minuscules fleurs du printemps. Peut-être aurez-vous aussi l'occasion de goûter au thym de Tembaïn.

Jours après jours, vous retrouverez ainsi vos sens oubliés et vous réapprendrez à vous émerveiller devant ces petits riens qui font la vie si belle.

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Soirées au coin du feu

La soirée est l’occasion de partager le vécu de la journée. Le camp est installé avant la tombée du jour. C’est le moment idéal pour prendre des photos avec la lueur orangée du soleil couchant. C’est aussi le moment idéal pour s’isoler en haut d’une dune avec un livre, face à l’immensité du désert … ou face à l’agitation du camp. En effet, chaque chamelier vaque à ce moment à son travail : décharger les dromadaires, les entraver afin qu’ils ne s’éloignent pas trop – ils aiment aller au puits le plus proche pour boire ou pour retrouver des chamelles en liberté - , ramasser le bois mort, monter la tente berbère, faire le pain, préparer le repas, installer un camp douillet à l’abri du vent … C’est également le moment idéal pour apprendre à cuisiner local et pour partager le thé avec le guide et les chameliers qui reviennent un par un.

C'est presque un dîner aux chandelles, plutôt à la lueur du feu et parfois de la lune. Le repas est simple, mais toujours succulent, différent tous les soirs malgré une base identique – vous ne mangerez que des produits locaux - … et toujours très copieux.

La soirée se termine par une veillée autour du feu. C’est pour les nomades – et donc aussi pour vous – un moment collectif de détente et de partage. Un chamelier va chercher sa flûte, un autre apporte son bendir (tambourin) et un troisième se met à chanter. Ces soirées sont l’occasion de partager nos cultures respectives. Au fur à mesure que des liens se nouent, les chameliers prennent de plus en plus plaisir à chanter pour vous leurs chants traditionnels : chansons de mariage que l’on accompagne de la danse des cheveux, chansons de la tonte des moutons, chants d’expéditions … Ils vous montreront peut-être aussi leurs danses et vous inviteront à danser. Ils aiment aussi écouter vos chansons – si vous en connaissez !

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Les derniers vrais nomades

Le Grand Erg Oriental tunisien, cet immense complexe dunaire, est habité. Les Reba’iya, la dernière tribu de vrais nomades, en ont fait un de leur lieu de prédilection. Ils nomadisent de part et d’autre de la frontière algéro-tunisienne. Quand leur parcours les amène par ici, ils installent alors un campement près du seul puits du coin.

Ce sont des bergers de moutons, de chèvres et essentiellement de chamelles. C’est la tribu chamelière par excellence. Leur vie est très rude. Ils sont toujours sur les parcours avec leurs troupeaux. Ils vont de point d’herbe en point d’eau avec leur famille. Ils n’installent leur tente - ou construisent une hutte, moins chaude, en été – que près d’un puits. Les hommes emmènent paître le troupeau dans les pâtures, laissant femmes et enfants au campement.

De nos jours, les Reba’iya sont pratiquement les seuls à pratiquer encore le nomadisme.

Il est fort possible que vous croisiez ces nomades au puits. Nous nous demandons cependant de respecter le désir d’isolement de ce peuple. Les chameliers connaissent bien cette tribu et pourront vous raconter leurs us et coutumes. Si rencontre il y a, elle sera authentique. Elle pourra alors peut-être se terminer autour d’un thé ou un repas.

Ce sera aussi l’occasion pour vous de voir des chamelles. Les dromadaires de la caravane sont tous des mâles car en Tunisie, seuls les mâles portent des charges. Vous apercevrez des chamelons au printemps avec leur toison encore blanche. Ils resteront trois ans en compagnie de leur mère.

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