Charte éthique du voyageur

"Deux mondes se rencontrent à chaque fois qu'une personne se déplace d'un pays à l'autre. Voyageur, touriste, découvreur, nous sommes tout cela tour à tour. Mais, sans l'ombre d'un doute, nous sommes toujours un invité. Les pays que nous visitons avec tant de plaisir sont nos hôtes. Tout le bonheur d'un voyage peut reposer sur cette relation parfois si délicate. Nombreuses sont les façons de voyager, d'appréhender d'autres environnements, mais inévitablement nous laissons des traces sur notre passage. Chaleureuses, généreuses, discrètes, dangereuses et inaltérables parfois. Nous apprenons un peu plus à l'occasion de nouveaux voyages. Chaque région est différente et, pourtant, nous sommes souvent confrontés aux mêmes interrogations, doutes, et à nos propres certitudes." (*)

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Le respect est le gage d'une meilleure rencontre

Le respect est le gage d'une meilleure rencontre

"L'un des attraits du voyage tient à la diversité des peuples et des cultures rencontrés. Or, chaque culture, religion et mode de vie est soumise à des règles et à des traditions qu'il convient de respecter et de comprendre, plutôt que de juger. Le voyage ne se conçoit pas sans respect et humilité vis-à-vis des personnes, des biens, de la culture et du mode de vie du pays visité. Ce respect se traduit par des attitudes simples, au jour le jour." (*)

  • "Chaque pays vit selon un rythme qui lui est propre. Dans certains cas, la hâte et l'impatience ne sont pas les meilleurs moyens de s'attirer la sympathie." (*)

En Tunisie, comme dans la plupart des pays du sud, la valeur du temps n'est pas la même que chez nous.
Ainsi, les horaires de rendez-vous ne sont pas toujours respectés, tels que l'on l'entend. Pour les Tunisiens, nous laisser attendre dans un endroit avec tout le confort nécessaire n'a rien d'irrespectueux. Petit à petit, ils apprennent à s'adapter à l'impatience des touristes. Aussi, soyez à l'heure, car ils auront certainement fait le maximum d'efforts pour y être.
Vous pouvez également profiter des temps d'attente pour apprendre à apprécier ces moments où l'on ne fait rien. C'est cela aussi qui fait toute la différence entre notre stress permanent et leur art de vivre.
C'est avec cet esprit que vous ferez les plus belles rencontres. Prendre le temps … de regarder autour de soi, de rester assis à côté d'un enfant, de prendre le thé, … . Si vous avez la chance d'être invité par une famille, ne soyez pas pressé. Ils vous accueilleront avec la plus grande hospitalité, vous apportant le meilleur coussin pour vous asseoir, le thé et éventuellement à manger. Vous n'aurez rien à faire, peut-être ne parleront-ils pas français, mais ils seront fiers et heureux de vous avoir chez eux si vous êtes simplement là auprès d'eux.

  • "Les tenues trop moulantes, trop dénudées, trop ostentatoires ou trop décontractées sont susceptibles de choquer sous certains cieux. Il en va de même des codes régissant les contacts corporels (caresser la tête d'un enfant, serrer la main d'une femme pour un homme, s'asseoir à côté d'une femme, s'embrasser en public…)." (*)

Face à la chaleur, il y a deux options : soit se dévêtir au maximum, soit rester couvert pour garder la fraîcheur. La religion musulmane préconise la deuxième option. Les vêtements traditionnels, flottants et amples sont ainsi particulièrement bien adaptés aux conditions climatiques. Même si les Tunisiens utilisent de plus en plus de vêtements européens, ils gardent cette tradition de rester couvert, aussi bien hommes que femmes. Montrer son corps est pour eux une forme d'irrespect. Bien sûr, de nombreux touristes se promènent en tenues légères, et les Tunisiens ne sont plus choqués dans les hauts lieux touristiques. Cependant, ils sauront gré du respect que vous montrez en cachant épaules et genoux, particulièrement la population féminine qui réprouve totalement cette attitude. Contrairement aux idées reçues les hommes, eux, sont beaucoup plus tolérants. Mais certains, particulièrement dans les zones touristiques, le prennent comme une incitation à la drague.

Ne soyez pas surpris de voir des hommes s'embrasser dans la rue, en se donnant l'accolade. En revanche, vous ne verrez pas un homme embrasser une femme arabe en public. Alors, même si vous êtes passionnément amoureux, évitez de vous livrer à des effusions en public.

En famille, vous pouvez caresser la tête des enfants et serrer la main d'une femme en tant qu'homme. Quant à s'asseoir auprès d'une femme, cela dépend des familles, alors le mieux est de s'installer là où on vous l'indique.

  • "Une bonne photo se fait avec son sujet, pas contre lui. Les photographes ont tout à gagner à prendre le temps d'établir un climat de confiance, à demander l'autorisation de filmer ou de photographier (auprès des parents pour les enfants) et à se conformer aux éventuels refus." (*)
  • "Il est préférable de ne promettre d'envoyer des photos aux personnes photographiées que si on est certain de pouvoir respecter son engagement (y compris dans le cas où une contrepartie ou une rétribution est demandée)." (*)

Vous n'aimeriez pas forcément qu'un inconnu vous photographie dans la rue, pensez-y avant de le faire. En demandant l'autorisation, vous risquez bien sûr un refus, mais aussi une belle rencontre.
Ne rentrez pas dans le jeu de la rétribution contre photo. Cela ne contribue qu'à fausser les relations. Dans les lieux très touristiques, les hordes de touristes sont devenus synonymes d'argent facile. Un don, même d'une pièce à un gamin, n'est pas anodin. S'il n'est pas associé à un contact vrai, ce geste peut être perçu comme méprisant ou humiliant. Offrez plutôt un moment de partage, montrez des photos de votre famille et envoyez à votre retour le double des photos prises. Ils seront très fiers de les montrer, également au prochain touriste qu'ils rencontreront.

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L'argent, les biens, la nourriture n'ont pas partout la même valeur

L'argent, les biens, la nourriture n'ont pas partout la même valeur

"La différence de niveau de vie entre le voyageur et la population du pays d'accueil, lorsqu'elle existe, peut être à l'origine d'incompréhensions et de dérives. Être accueilli dans un village ou une famille équivaut dans certains cas à un grand sacrifice pour les populations locales. Ce qui est offert au voyageur, tout comme ce qu'il offre, doit être mesuré en valeur locale." (*)

Vous aurez peut-être la chance d'être accueilli dans une famille. L'hospitalité fait partie de l'art de vivre des Tunisiens. Ne refusez pas l'invitation d'un Tunisien en prétextant une banale excuse, vous risqueriez de le blesser en lui donnant l'impression que son cadre de vie ne serait pas digne de vous. Même s'ils n'ont que peu de nourriture, il vous feront honneur et se sacrifieront pour vous offrir un repas copieux et surtout de la viande qui reste là-bas une denrée de fête dans beaucoup de familles encore. Surtout ne refusez pas ce qu'on vous propose, cela signifierait un affront pour eux. Les Arabes disent : "Ne rejette pas la générosité de ton frère."

Il est de tradition d'apporter un petit cadeau que vous donnerez au père si vous êtes un homme ou à la mère si vous êtes une femme. Choisissez par exemple un objet typique de votre pays. Si vous n'avez rien emporté avec vous, offrez des gâteaux, ou mieux encore des fruits, en prévoyant suffisamment large pour toute la famille. Très souvent, le cadeau que vous offrez ne sera pas déballé devant vous, les gâteaux ou fruits seront directement emportés dans la cuisine, vous aurez à peine un "merci" prononcé du bout des lèvres. Ne vous en offusquez surtout pas, c'est que vous êtes déjà considéré comme un ami de la famille. Il y a là, chez les nomades, une notion pas toujours facile à comprendre pour nous Européens, une notion de grande cohésion sociale au niveau du village et de la famille qui implique partage et entraide, sans rétribution et sans calcul. Offrir un cadeau ou rendre un service à l'intérieur de cette cohésion sociale est donc quelque chose de naturel qui ne nécessite pas de remerciements démesurés. Au contraire, celui que l'on remercie peut le prendre comme une offense, comme une exclusion du groupe. Cependant, vous, remerciez chaleureusement vos hôtes. Un remerciement de bon cœur d'un Européen est toujours bien perçu, d'autant plus qu'ils ont appris ce que cela signifiait pour nous.

Déchaussez-vous avant d'entrer dans une pièce dont le sol est recouvert d'un tapis. Toute la famille sera autour de vous et vous aurez souvent à répondre à des questions qui vous sembleront indiscrètes. Prêtez-vous au jeu, s'ils vous invitent, c'est qu'ils ont réellement envie de vous connaître.

Dans le sud, on mange tous dans le même plat, avec une notion de partage, souvent avec une cuillère, parfois seulement en s'aidant avec le pain. Chacun mange dans la partie devant soi du plat. Laissez toujours un peu de nourriture dans votre "partie", sinon votre hôte, croyant que vous avez encore faim, la remplira à nouveau. Après le repas, il est rituel de boire trois verres de thé à la menthe. Acceptez-les, même si vous n'avez plus soif.

On ne vous laissera peut-être pas repartir les mains vides. Ne refusez pas ce qu'on vous offre, surtout venant de quelqu'un de modeste ou même de pauvre. Vous porteriez atteinte à sa dignité. Acceptez ce présent avec le même bon cœur avec lequel on vous l'a offert.

  • "Dons et cadeaux ne sont pas des gestes innocents. Ils peuvent parfois prendre une connotation condescendante, méprisante ou déplacée (jeter par exemple des pièces ou des bonbons à des enfants afin de s'en débarrasser…). Les cadeaux, dons et pourboires trop importants compte tenu du niveau de vie général du pays visité déstabilisent les équilibres économiques locaux. Les enfants qui reçoivent de l'argent pour des photos ou parce qu'ils mendient ne sont plus scolarisés, gagnent plus d'argent que leur père : ceci peut créer d'importantes distorsions dans les structures familiales (non-respect du père et des anciens)." (*)

Même si vous êtes très généreux ou si des enfants vous réclament quelque chose, évitez de distribuer pièces, bonbons ou crayons à droite à gauche, au hasard. C'est ainsi que se développe l'agressivité envers les touristes.

Donnez aux gens avec qui vous avez partagé quelque chose. Ce peut être des vêtements à un chamelier avec lequel se sont créées des affinités tout au long du circuit ou votre casse-croûte à un enfant avec lequel vous avez partagé un petit moment sur le bord de la route.

Les vêtements sont toujours utiles, particulièrement les vêtements d'enfants et les vêtements chauds parce que les nuits sont glaciales en hiver, même dans les maisons. Vous pouvez aussi offrir des cahiers et crayons, des livres d'enfants, des petits jouets ou poupées. Donnez plutôt aux parents qui se chargeront de distribuer dans la famille et /ou dans le voisinage.

  • "Certains dons peuvent s'avérer dangereux lorsqu'ils sont distribués au hasard, notamment les médicaments. Les hôpitaux et dispensaires, lorsqu'ils existent, sont souvent plus à même de les gérer. De la même façon, les bonbons et sucreries ont des conséquences longtemps après notre passage (caries dentaires)." (*)

Pensez aux fruits à la place des bonbons et sucreries, c'est un luxe pour beaucoup de familles.
L'hygiène des dents n'est souvent pas respectée car le dentiste, mais aussi les brosses à dents coûtent cher. Vous pouvez en donner dans les dispensaires.

  • "Utiliser les hôtels locaux plutôt que les chaînes hôtelières d'État ou étrangères, les transports locaux, les services rémunérés des populations locales (guides, cuisiniers, muletiers, porteurs, ménage…) est souvent le meilleur moyen de les faire bénéficier directement de l'argent du tourisme." (*)

Le tourisme qui se développe dans le sud du pays est un bienfait pour ses habitants. En effet cette région aride est très pauvre et elle crée peu d'emplois.

Le tourisme saharien permet à de nombreux nomades sédentarisés de travailler en tant que chamelier et de revaloriser cette activité auprès des jeunes. Le chamelier qui travaille dur et bien sera souvent employé par l'agence. Grâce à son travail et aux pourboires des touristes, il pourra petit à petit mettre de l'argent de côté pour s'acheter un puis plusieurs chameaux. Ainsi, il n'aura plus à reverser une partie de son salaire au propriétaire du chameau. En apprenant le français au contact des touristes, il pourra devenir chef-chamelier puis guide.

Dans les villages de montagne, certains locaux ouvrent des auberges typiques. Les femmes se remettent au tissage, font des tapis en espérant vendre leurs productions aux touristes.
Vous pouvez vous montrer généreux en rémunérant à leur juste valeur ces personnes qui travaillent dur pour améliorer leur niveau de vie.

N.B. Le SMIG tunisien est d'environ 200 TND par mois (environ 150 €). C'est un minimum qui peut être suffisant pour une personne vivant très simplement, mais pas pour une famille nombreuse comme c'est très souvent le cas dans le sud. Le salaire horaire moyen est de 10 TND, le salaire d'un extra est de 25 TND.

  • "Un appareil photo ou simplement une paire de chaussures peuvent être l'équivalent de plusieurs mois ou d'années de salaire aux standards du pays visité. Les exhiber ou les traiter sans ménagement peut s'avérer choquant ou être mal compris." (*)
  • "Le marchandage fait culturellement partie de la tradition commerciale de certains pays. S'y refuser est souvent mal interprété et peut contribuer à l'augmentation du coût de la vie. En revanche, il ne faut pas oublier que des sommes dérisoires pour le visiteur peuvent être d'une grande importance pour celui qui les reçoit." (*)

En Tunisie, le marchandage est plus ou moins répandu selon les régions. Dans les endroits très touristiques, comme sur la côte ou à Djerba, les prix sont extrêmement gonflés. Ce n'est pas le cas à l'intérieur du pays où on vous proposera la plupart du temps directement des prix très raisonnables. Marchandez un peu, mais pensez aussi au travail et au temps qu'a pu passer tel artisan à fabriquer cette paire de chaussures ou cette femme pour ce tapis. Le mieux est d'essayer d'avoir une idée préalable du prix correct.

  • "En règle générale, les voyageurs doivent se garder d'abuser de la tentation de populations démunies à vendre des objets sacrés, traditionnels, ou faisant partie du patrimoine du pays (sauf s'ils sont réalisés à la seule fin d'être vendus aux touristes)." (*)
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Seule reste l'empreinte de nos pas

Seule reste l'empreinte de nos pas

"L'espace naturel et les sites culturels sont souvent les principales richesses touristiques d'un pays et la première motivation des voyageurs qui s'y rendent. Les voyageurs ont une responsabilité vis-à-vis de l'environnement du pays d'accueil." (*)

  • "Les voyageurs se doivent d'éviter de laisser derrière eux leurs déchets, quels qu'ils soient. Tous les moyens (emballages bio-dégradables, etc.) permettant de limiter les déchets nés du tourisme doivent être utilisés. Mieux vaut limiter, dans ses bagages, les emballages qui devront être laissés sur place." (*)

Attention au bio-dégradable qui n'a pas du tout la même valeur dans le désert à cause de la sécheresse et du manque de bactéries nécessaires.
Ainsi, dans le Sahara, il faut 2 à 3 semaines pour qu'une feuille de papier "disparaisse", 3 à 4 semaines pour une peau de banane, 2 à 5 ans pour un mégot de cigarette, mais aussi pour les déchets humains !

  • "Il est préférable de rapporter avec soi les déchets non-destructibles (sacs plastiques, piles et batteries, etc.) après un voyage dans un pays ne disposant pas d'infrastructure d'élimination des déchets." (*)
  • "Certains déchets (papiers, papier hygiénique, etc) peuvent être facilement brûlés, bien que, dans certaines cultures, le feu ait un rôle sacré, et il peut s'avérer choquant de l'utiliser pour détruire les déchets. Il faut en règle générale se renseigner sur les comportements locaux de gestion des déchets. Dans certaines régions, les boîtes de conserves peuvent être par exemple laissées aux populations locales qui les recyclent en bijoux ou objets utilitaires." (*)

Il faut brûler tous ses déchets dans le désert, il n'y a aucun risque de mettre le feu. C'est extrêmement détestable de découvrir des papiers hygiéniques derrière les dunes ou les buissons. S'il y a trop de vent, mettez tous vos papiers dans un petit sac - Là, pour le coup, la sécheresse de l'air est plutôt une alliée contre les odeurs ! - que vous brûlez dans le feu collectif juste avant de partir, et pas dans le feu destiné à la cuisine ! Idem pour les lingettes et autres déchets.
Les boîtes de conserves sont parfois laissées sur place car elles sont utilisées par les autres groupes et les nomades pour la cuisine.
Les épluchures n'ont pas le temps de se dégrader, elles sont mangées bien avant par les animaux du désert.

  • "Il est préférable dans certaines régions d'utiliser du gaz ou d'autres moyens de combustion peu consommateurs de bois pour faire sa cuisine. Si aucune solution de cuisine au gaz n'est possible, mieux vaut avoir recours au bois mort trouvé au sol. Le charbon de bois est grand consommateur d'arbres verts et vivants." (*)

On installe toujours le bivouac dans des endroits où il y a suffisamment de bois mort, comme le font les nomades.

  • "Certains “souvenirs” qui font partie du patrimoine naturel du pays d'accueil ne doivent pas quitter celui-ci. Les graffitis ou autres traces sont des mutilations souvent ineffaçables." (*)

Vous pouvez emporter du sable en souvenir, il ne fera pas défaut. Observez les objets préhistoriques et les fossiles, mais laissez-les sur place.

  • "L'eau potable est parfois une denrée rare qu'il faut utiliser avec parcimonie et éviter de polluer. Les voyageurs doivent préférer autant que possible les lessives sans phosphates, les savons et détergents biodégradables, faire leurs lessives et toilette en aval des habitations et à distance des points d'eau potable." (*)

L'eau est bien sûr une denrée rare dans le Sahara. Observez comment les chameliers savent l'économiser.
Dans le désert, vous vous arrêtez parfois à des sources où l'eau coule en continu. Il est alors possible de laver un vêtement ou de faire trempette, mais tout ça sans aucun savon ou détergent, même si les chameliers le font. N'oubliez pas que l'eau avec laquelle vous vous êtes lavé retourne à la source.

  • "Il vaut toujours mieux obtenir l'autorisation pour utiliser le puits ou la pompe d'un village et ne pas se laver à proximité, même si les habitants le font." (*)

Epilogue
"Par notre présence, nous pouvons apporter de l'argent, utile au développement de certaines régions du monde, par notre naïveté ou nos maladresses nous pouvons également provoquer des dégâts irrémédiables. L'une des clefs essentielles pour pallier cela est simple : s'informer.
Nous croyons qu'il n'y a pas de bons ou de mauvais voyageurs, mais seulement des gens mal informés." (*)

*Extraits de la 'Charte éthique du voyageur'
disponible sur www.lonelyplanet.fr

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